La défaite militaire de la Pologne en 1939 et l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale ouvrent le pays à deux occupants : le Reich allemand et la Russie soviétique. Plusieurs centaines de milliers de Polonais sont alors déportés jusqu’aux confins de l’URSS. Les conditions de vie y sont particulièrement difficiles – les déportés, enfants compris, sont contraints de travailler dans les forêts de Sibérie ou dans des fermes du Kazakhstan.
La situation des « Sibériens Polonais » change en 1941 lorsque l’Allemagne agresse l’Union Soviétique. La signature d’une convention russo-polonaise permet la libération de la population polonaise de Russie. Une partie de cette population, environ
80 000 soldats et 40 000 civils, réussit alors à quitter l’URSS et arrive en terre libre, en Iran.
EIle s’y reconstruit et recouvre peu à peu ses forces et sa santé. Certains Polonais demeurèrent ainsi plusieurs années en Iran. Des quartiers et des centres polonais furent établis à Téhéran, Ahvaz, Mashhad et Ispahan. La communauté polonaise d’Ispahan dépasse alors les 2600 habitants.
Selon des études récentes, près de 2000 enfants polonais y auraient ainsi séjourné entre 1942 et 1945 lui valant le titre de « ville des enfants polonais ». Après le traumatisme de la déportation, ils y ont retrouvé progressivement une enfance normale: le calme, la sécurité, les études et des activités sportives, culturelles et religieuses, telles que le scoutisme.
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