Avec Paul Lefebvre
La rose, « reine des fleurs », est omniprésente dans l’héritage littéraire, culturel et pictural iranien. Les roses et la Perse partagent une histoire très ancienne, puisque leur présence y est attestée depuis le Xe siècle avant notre ère ; c’est-à-dire avant que la rose de Damas, nom de la variété largement cultivée en Iran, ne soit rapportée en Europe par les croisés. Cette rose est réputée pour son essence, et utilisée notamment par l’industrie du parfum. Elle est beaucoup produite dans la province d’Ispahan, lieu de culture et de transformation majeur de cette fleur symbolique.
La politique de grands travaux urbains du roi Shah Abbas Ier (1588-1629) dans la nouvelle capitale perse eut pour effet la création d’un système de canaux d’irrigation complexe. La ville se métamorphose en une oasis, particulièrement propice à la plantation des rosiers qui feront d’Ispahan «la rose de l’Orient», surnommée «la cité des Roses». Ces roses laisseront une trace dans l’histoire littéraire française, dont le plus bel exemple est probablement le poème de Leconte de Lisle « Les roses d’Ispahan », plus tard mis en musique par Gabriel Fauré.
Lors de cette conférence qui se déroule dans le cadre de la Semaine Culturelle d’Ispahan le Conseil Franco-Iranien, en partenariat avec l’INALCO, Iran Héritage, la Société Nationale d’Horticulture en France et l’Unité mixte de recherche « Mondes Iranien et Indien », vous invite à découvrir ce symbole emblématique d’Ispahan lors d’une conférence.
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