Avec Paul Andreu
Ispahan dans la littérature est avant tout l’évo- cation de jardins ombragés, de frais ruisseaux et de chatoyantes étoffes et céramiques. De nom- breux auteurs à travers les siècles ont été saisis par la magie de cette ville: de Jean Chardin à Pierre Loti, Ispahan s’est également invitée sous la plume d’Apollinaire, Leconte de Lisle, et plus récemment, Jean-Christophe Rufin et Mathias Énard.
Les recoins de son bazar, les dômes bleutés de ses mosquées et les arches de ses ponts, propageant à la tombée de la nuit l’écho des voix et des in- struments, dégagent une poésie particulièrement propice à l’inspiration littéraire. Ispahan dans la lit- térature en vient presque à être dotée d’une vie propre. Elle n’est pas seulement un décor théâtral mais devient un personnage à part entière des ro- mans qui la prennent pour cadre.
Suivant les pas d’Uzbek et de Rica, découvrons Ispahan à travers le regard des écrivains européens qui ont exploré la capitale safavide.
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