Avec Nasrine Séraji, Frédéric Borel, Iraj Yamin Esfandiari, Hossein Amant et Sogol Mirzaei
Houshang Seyhoun (22 Août 1920 – 26 mai 2014) est un architecte, sculpteur, peintre et enseignant iranien. Le milieu artistique dans lequel il a grandi a rapidement déterminé son orientation professionnelle. Après avoir fini ses études à la faculté des beaux arts à l’université de Téhéran, il a été choisi par André Godard pour continuer ses études en architecture à l’école des beaux arts de Paris. Il a travaillé dans l’atelier d’Othello Zavarani pendant trois ans. Après l’obtention de son doctorat en architecture en 1949, il entama son activité professionnelle en Iran. Sa première réalisation est le tombeau d’Avicenne. Pendant 20 ans, Seyhoun a réalisé six autres mausolées pour de grandes figures Iraniennes dont Omar Khayam, Kamal-ol-molk et Nader Chah. Il édifia aussi plusieurs établissements publics et villas privées à Téhéran ainsi que dans les provinces d’Iran. Parallèlement à son activité prolifique de bâtisseur, il enseigna en Iran, en Europe et en Amérique du Nord où il a effectué de nombreux séminaires et ateliers.
C’est lorsqu’il a été nommé en 1962 doyen de l’Ecole des beaux-arts et d’architecture de Téhéran que de nombreux changements ont été apportés à l’enseignement. En 1969, il a été élu membre du conseil municipal de Téhéran pour la période de quatre ans. En 1972, il exposa aux côtés de Salvador Dali et Pablo Picasso lors d’une grande exposition à Amherst, Massachusetts, Etats-Unis. La parution d’un livre de dessins sur les zones urbaines et rurales a eu lieu deux ans plus tard, en même temps que l’exposition de ses oeuvres à Paris. Il a reçu en 1981, la citoyenneté d’honneur de la France, où il est resté jusqu’en 1982, et où il a peint, dessiné et organisé plusieurs expositions. Un an plus tard, en 1982, il immigre à Vancouver, au Canada. Il est décédé le 26 mai 2014 a l’âge de 93 ans à l’hôpital de Vancouver. Houshang Seyhoun est reconnu pour sa contribution à la culture architecturale Iranienne ; il a non seulement su combiner des éléments de l’architecture iranienne traditionnelle et de l’architecture moderne, mais il s’est aussi inscrit dans un processus de transmission en intervenant de façon déterminante sur l’enseignement d’architecture en Iran.
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